Semblable à la tendance beauté d’aujourd’hui, les femmes victoriennes adoraient les sourcils définis. Cependant, si vous n’étiez pas né avec des sourcils à la Cara Delivinge, vous deviez vous tourner vers une assistance chimique.
Pour obtenir de beaux sourcils épais, il était recommandé de frotter du mercure – oui, du mercure toxique – sur vos sourcils tous les soirs. Dire que cela fait sourciller est un euphémisme !
Un remède à l’eau
Le domaine médical au 19ème siècle était très porté sur l'hydrothérapie. La tendance était très répandue à cette époque et semblait être la réponse à tous les problèmes. De la calvitie masculine à "l'hystérie" féminine. Se baigner dans de l'eau chaude ou froide pouvait vous guérir de tous vos maux.
Les plus aisés visitaient des cliniques d'hydrothérapie coûteuses, dirigées par des médecins, dans l'espoir d'être guéris. Cela a-t-il fonctionné ? Nous en doutons mais nous sommes sûrs que certains médecins ont gagné un joli pactole durant toute l'opération.
Les piercings secrets
Sous toutes ces couches de corset se cache un autre secret : les piercings. Eh oui, les piercings à la poitrine faisaient fureur en Europe dans les années 1800 ! Et si vous étiez une femme à la mode et audacieuse, vous aviez probablement un anneau en or pour chaque sein. Dans vos dents !
Une autre croyance, sans doute un peu plus décevante, était que les anneaux favoriseraient la croissance des seins et corrigeraient leur forme. Comme nous le savons, cela n'aurait pas marché. En tout cas, ces dames victoriennes étaient bien courageuses… et probablement pas insensibles à la douleur.
Les panneaux de modestie
Alors que certaines modes étaient assez audacieuses à l'époque, la pudeur était la tendance la plus en vue - surtout pour les femmes. Révéler la chair était hautement tabou et cette règle s'appliquait même à la partie la plus juteuse du corps de la femme : la cheville. Pour freiner toutes ces monstrueuses transgressions de la mode, la société victorienne a inventé les panneaux de modestie.
Ces panneaux étaient calés ou cloués au sol afin de s'assurer que les chevilles d'une femme ne soient pas exposées lorsqu'elle était assise. Qu’à Dieu ne plaise qu'un gentleman ait aperçu ce petit bout sensuel ! Tout le salon de thé serait consterné d'horreur et du thé chaud serait renversé partout !
Les heures de visite
Autant le 19ème siècle a été marqué par la révolution industrielle, autant les codes sociaux très stricts de cette époque ont eu un important impact. Ils sont d’ailleurs parmi les plus stricts de l'histoire britannique. Par exemple, il était de coutume de rendre des “visites de courtoisie”, ce qui consistait essentiellement à traîner avec ses amis.
Cette activité était strictement limitée aux après-midi. Et il fallait accorder une attention particulière aux signaux sociaux car l'hôte n’oserait jamais dire clairement “au revoir”. Un bâillement subtil ? Un regard vitreux ? C'était probablement des indicateurs signifiant que vous deviez vous retirer.
Les victoriens et les aliens
L'ère victorienne était une époque pleine d'inventions folles et de découvertes extraterrestres. En fait, ils croyaient même totalement à la vie sur Mars. Grâce à l'astronome italien Giovanni Schiaparelli, leurs croyances ont été soutenues car celui-ci a affirmé avoir vu des voies navigables artificielles sur Mars à travers son télescope.
Ces canaux étaient censés être des signes de vie intelligente et de systèmes avancés créés par des extraterrestres pour les voyages ou le commerce. Les victoriens l'ont totalement gobé et beaucoup ont fait des contributions assez importantes à des causes scientifiques loufoques qui prétendaient entrer en contact avec des extraterrestres.
L’eau bénite
Il y a une raison pour laquelle les Anglais aiment tant leur bière : leur eau (ou du moins pendant plusieurs années) était tout simplement imbuvable. L'eau propre et non polluée était assez difficile à trouver, et la bière était considérée comme une option plus sûre, même pour les femmes enceintes et les enfants.
Les enfants, après une dure journée de travail dans les mines, aimaient aussi une tasse de bière chaude et mousseuse. Quelle époque !
Pas d’école !
La scolarisation ne figurait pas sur la liste des priorités à l'époque. Après tout, les enfants devaient sortir et gagner de l'argent, donc l'éducation n'aurait pas servi à grand-chose pour un petit ramoneur. Il y avait quelques écoles gratuites gérées par l'église mais la plupart des familles pauvres avaient besoin de tous les revenus qu'elles pouvaient obtenir.
À l’opposé, les familles de la classe supérieure envoyaient leurs fils dans des institutions prestigieuses où ils apprenaient le latin et le grec et un nombre d'entre eux finissant par fréquenter l'Université d'Oxford. Heureusement, le gouvernement a repris ses esprits et a rendu l'éducation obligatoire pour tous les enfants de moins de 13 ans.
La mode du tatouage
Les tatouages !? Une chose qu’on ne devinera jamais lorsque nous parlons des années 1800. Mais ne laissez pas ces ladys et ces messieurs guindés vous tromper. Les tatouages étaient plutôt à la mode tout au long de l'ère victorienne, en particulier parmi la noblesse et la famille royale. Bien qu'aujourd'hui la reine Elizabeth et sa suite ne seraient jamais vu tatoués, à l'époque, leurs tendances étaient plutôt différentes.
Tout a commencé lorsque le fils de la reine Victoria, le prince de Galles, s'est rendu à Jérusalem. Il découvre durant ce voyage l’art de l'encre et l’a tellement aimé qu'il a décidé de se faire un tatouage. À son retour, il a déclenché une mode. Si le prince de Galles avait Instagram, il aurait été un sacré influenceur sur les réseaux sociaux !
Les enfants travailleurs
Si le 19ème siècle a été marqué par la décadence pour certains, il l'a été moins pour d'autres. De nombreuses familles ne pouvaient à peine rassembler quelques sous pour un repas. Avec des industries en croissance et une classe ouvrière en difficulté, les ouvriers se sont malheureusement tournés vers leurs enfants pour obtenir de l'aide, envoyant d'innombrables gamins pauvres dans les mines de charbon et les cheminées.
Leurs petits corps pouvaient facilement manœuvrer dans des espaces restreints mais, bien sûr, c'était extrêmement dangereux. De plus, les enfants traînaient dans l'air saturé de charbon et de suie pendant 12 à 18 heures par jour. Heureusement, en 1891, la Société Nationale pour la Prévention de la Cruauté envers les Enfants a été créée, offrant une certaine protection aux enfants qui travaillent. Toutefois, la société avait encore un long chemin à parcourir…
Les étranges masques de beauté
Les règles de beauté ont été très étranges à travers l'histoire et même aujourd'hui, il existe des pratiques que l’on considère comme folles. Naturellement, le XIXe siècle ne fait pas exception. Les ladies de l'époque attachaient des tranches de bœuf cru à leur visage la nuit.
La croyance prétendait que cela maintenait les rides à distance, préservant ainsi un teint jeune et éclatant. Aujourd’hui, nous en savons un peu plus. Il n’existe aucun moyen de préserver éternellement la peau, et certainement pas les tranches de viande crue.
L’absence de genre chez les bébés
Le rose est pour les filles et le bleu pour les garçons. Nous avons appris que c'est tout simplement la seule façon d'habiller nos jeunes enfants. Sinon, comment saurons-nous ce qui est quoi ? Bien que ce code social soit venu un peu plus tard, les Victoriens se sont retrouvés à habiller leurs bébés avec des robes à froufrous.
Plus la famille est riche, plus la robe est ornée. Et avec chaque jolie robe est associé un bonnet tout aussi adorable. Donc, que vous soyez John ou Jane, vous seriez assis sur les genoux de votre mère vêtu de la robe la plus froufroutée que l'argent puisse acheter.
La dure vie des bas-quartiers
Ce n'est jamais facile pour les pauvres mais, heureusement aujourd'hui, il existe de solides programmes d'aide sociale et d’autres types comme l'aide au logement. Il n'y en avait pas beaucoup pendant le règne de la reine Victoria. Dans un bidonville de Manchester nommé Angel Meadow (ndlt : Prairie des Anges), environ 30 000 immigrants irlandais en difficulté se pressaient sur un seul kilomètre carré.
De sales histoires ont émergé de cet endroit. Les résidents (y compris les enfants) fouillaient les poubelles à la recherche de nourriture, chassant même occasionnellement des chats errants. C'était un monde dur et crasseux portant très mal son nom.
Le régime Darwin
De nos jours, nous parlons d'avocat et de poudre de matcha, mais dans les années 1800, Charles Darwin, le célèbre naturaliste et père de la théorie de l'évolution, était à l'origine de la tendance alimentaire la plus en vogue de l'époque. Les faucons, les écureuils, les hiboux et même les asticots faisaient fureur.
Darwin était même membre du "The Glutton Club" (ndlt : Club des Gourmands), un prestigieux club de restauration naturaliste de la Cambridge Society qui préconisait de manger ces créatures. Lors d'expéditions en plein air, il élargissait sa "sélection naturelle" aux iguanes, aux tortues géantes, aux tatous et, autrefois, au puma.
Étrange cuisine de rue
De nos jours, les Anglais peuvent déguster un hot-dog ou une pizza chez n’importe quel vendeur de rue, comme la plupart des gens dans le monde. Mais avant que cela ne devienne normal, ils avaient leurs aliments uniques qui étaient censés être très populaires. L'une de ces spécialités de rue était les pieds de mouton, aussi appelés “trotteurs”.
Les marchands préparaient les pieds de ces moutons en les écorchant et en les faisant bouillir (miam !) et les vendaient à des travailleurs affamés dans la rue qui suçaient ensuite la viande et la graisse des os (double miam !).
Les soins dentaires
Comment les gens prenaient-ils soin de leurs dents à l'époque victorienne ? Puisque le dentifrice n'avait pas encore été inventé… Eh bien, heureusement, les guides français de l'hygiène personnelle avaient déjà inventé le dentifrice. Les britanniques de l'époque élaboraient juste leurs propres versions maison.
Vous vous demandez ce qu’il en était ? La recette était essentiellement un mélange de charbon de bois et de miel. Aujourd’hui, le charbon actif est utilisé pour blanchir les dents, alors peut-être n’étaient-ils pas totalement à côté de la plaque ? Par contre, nous ne sommes pas si sûrs pour le miel…
La veuve de Windsor
Lorsque le mari de la reine Victoria, Albert, est décédé tragiquement, la souveraine d'Angleterre fut en deuil pendant des décennies. La mort a été dure pour la reine qui s'est résignée à un isolement total pour le reste de sa vie. Elle a refusé toutes les apparitions publiques et a porté du noir pendant 40 ans jusqu'à sa mort.
Elle a même hérité du surnom de "la veuve de Windsor". À un moment donné, des rumeurs ont même commencé à circuler, disant qu'elle était devenue complètement folle. Pendant de nombreuses années, elle était bien loin de la reine dont les gens se souvenaient.
Pas de maquillage !
Si vous étiez une femme de la haute société à l'époque victorienne, vous ne portiez tout simplement pas de maquillage. Seule une dame de la nuit se maquillait ; en fait, le rouge à lèvres était assimilé à de la sorcellerie en ce sens qu'il avait un effet « envoûtant » sur les hommes.
Les femmes cultivées se pinçaient simplement les joues ou mettaient une touche de rouge pour un peu de couleur, et c'était uniquement si elles se sentaient un peu audacieuses...
Thérapie de choc
Au 19ème siècle, l'électrothérapie ou thérapie de choc était largement utilisée dans tout le Royaume-Uni pour traiter une myriade de maux allant de la goutte à des problèmes de foie en passant par l'arthrite.
La "technologie de pointe" a tenté de choquer tout le mal hors du système du patient. Bien que la thérapie de choc soit encore utilisée aujourd'hui dans certains cas très spécifiques, nous supposons qu'à l'époque, elle n'était pas aussi subtile et certainement pas utile pour les problèmes de foie.
L’entraînement physique
La beauté physique était très importante pour les gens de la haute société à l'époque victorienne. Et, tout comme aujourd'hui, ceux qui ont le plus d'argent et de temps consacraient beaucoup d'efforts aux soins personnels. Les hommes de la classe supérieure faisaient de la musculation et les femmes s'entraînaient sur ce qui était alors considéré comme un équipement de haute technologie.
À cette époque, il y avait aussi d'innombrables régimes à la mode et types d'entraînement avec près de 200 salles de sport à travers l'Europe. Bien sûr, ce n’est pas comparable à aujourd’hui mais, dans ces temps-là, c'était quelque chose d’exclusif pour l’élite.
L’ère des inventions
En 1876, Alexander Graham Bell a inventé le téléphone et Guglielmo Marconi a créé la radio en 1895. Il y avait aussi la télévision, le train, l'appareil photo, l'aspirateur et la plus précieuse de toutes les inventions : les toilettes.
C'était une époque d'ingéniosité industrielle et l'Angleterre se transformait totalement.
L’entreprise du deuil
Le deuil était tout un business dans l'Angleterre victorienne, et on ne se contentait pas de verser quelques larmes et de passer à autre chose. Les femmes conservaient leurs larmes dans des boîtes à bijoux élaborées ou des bouteilles ornées de pierres noires.
L'idée que personne ne pleurerait pour vous après votre décès était impensable. Les hommes qui seraient morts en célibataire allaient même jusqu'à organiser des lamentations professionnelles pour pleurer sur leurs pierres tombales.
La mode des momies
Les obsessions pour les pharaons, les momies, les pyramides et tout ce qui concerne l'Égypte, étaient la tendance majeure de l'archéologie et de la culture au début des années 1900. Les victoriens étaient simplement obsédés par les nouveaux artefacts et ont assisté à des expositions et des conférences en masse. Cette tendance a été surnommée "l'Égyptomanie".
L'intérêt a refait surface dans toute l'Europe en raison de la campagne d'Égypte de Napoléon. En fait, le grand succès hollywoodien "La Momie" ne s'est pas déroulé très longtemps après cela.
L’obsession du surnaturel
Les victoriens étaient bizarres et adoraient le surnaturel. Les années 1800 ont engendré des histoires sans fin de fantômes et d'esprits. Était-ce dû à des tours de photographie et à des illusions sur l'appareil photo nouvellement inventé ? Était-ce une superstition de l'ancien monde ? Ou était-ce simplement le fait que les riches victoriens s'ennuyaient un peu ?
D'innombrables seigneurs et dames se faisaient hypnotiser ou allaient à une séance de spiritisme pour contacter un ancien parent ou un esprit mystérieux censé flotter dans le monde invisible. Les chiromanciens étaient également populaires et gagnaient pas mal d'argent dans certains événements mondains.
Drôle de curiosités
En matière de décoration intérieure, chaque victorien affichait fièrement son grand « cabinet des curiosités ». Il s'agissait d'un cabinet rempli de découvertes géologiques, archéologiques ou zoologiques du monde entier.
Ces objets pouvaient inclure des armes anciennes, des coquillages, des os et des bijoux. Puisqu'il s'agissait d'une véritable tendance, bon nombre de ces découvertes étaient en réalité fausses, mais qui savait vraiment faire la différence ?
Des femmes hystériques partout
Durant tout le 19ème siècle, et même un peu avant et après, d'innombrables femmes étaient en proie à une mystérieuse maladie appelée « hystérie ». Des femmes tristes, des femmes qui ont pris la parole, en colère, anxieuses, insatisfaites, etc… L'hystérie était la raison derrière tout cela.
Les médecins ont eu du mal à trouver un remède et, malheureusement, les femmes ont été jetées dans des institutions où elles devraient passer le reste de leurs jours à être incomprises.
S’amuser dans le petit salon
Les victoriens adoraient leurs jeux de société. De nombreux jeux sont restés, tels que les charades, les chaises musicales, les cartes et les dames, mais certains jeux plus extrêmes sont restés dans le passé. Par exemple, l’un d’entre eux était un jeu appelé « Snapdragon » (ndlt : « brise-dragon »).
Le but de ce jeu était de mettre le feu à un bol de raisins secs et d'en attraper autant que vous le pouviez et de les manger. Ces gens savaient faire la fête !
Londres, une ville recouverte d’un voile de pollution
Avec de plus en plus d'usines surgissant dans toute la ville, le brouillard a considérablement augmenté. La pollution au charbon a saturé l'air qui planait sur la ville. Et l'humidité de la Tamise n’a pas aidé.
Après une simple balade en ville, vous rentrez chez vous avec de la suie sur la peau et les vêtements. Cela ne semble pas agréable du tout.
Fête des chatons
La taxidermie était un autre passe-temps amusant des victoriens. Avoir une maison remplie d'animaux en peluche morts était la grande tendance. Mais que pouviez-vous faire avec tous vos amis à fourrure qui restaient immobiles toute la journée ? Vous les habillez comme des poupées et organisez des goûters imaginaires, bien sûr !
Le taxidermiste et artiste Walter Potter a créé des scènes célèbres de petits écoliers lapins, de chatons sirotant du thé et d'écureuils fumant des cigares. Tous les éléments étaient de vrais animaux en peluche et des modèles miniatures de tasses, de cigares et de meubles. C'était vraiment un sacré engouement !
L’écart des classes sociales
Pendant de nombreuses années avant la révolution industrielle, le Royaume-Uni était divisé en trois classes principales : la classe supérieure, la classe moyenne et la classe ouvrière. Au fur et à mesure que la richesse de la nation augmentait, naturellement, le peuple augmentait également.
Peu de temps après, de nombreuses personnes de la classe moyenne se sont retrouvées de plus en plus riches, rattrapant la classe supérieure. Il n'était plus nécessaire de descendre d'une noble lignée pour avoir de l'argent ; il fallait juste avoir une bonne affaire.
Pas l’époque idéale pour être malade
Les gens faisaient probablement de leur mieux pour rester en bonne santé à l'époque car l'aide médicale n'était pas encore la plus aboutie. La tuberculose était la principale cause de décès à ce moment-là et le traitement avait lieu dans des maisons de travail, pas même dans des hôpitaux.
Si vous avez eu la « chance » d'arriver à l'hôpital, attendez-vous à une intervention chirurgicale. Et même là, vous auriez à subir le bistouri sans anesthésie ni analgésique. Pouvez-vous penser à quelque chose de pire ?
Des dîners sous une ambiance tamisée
On croyait que la digestion était facilitée en mangeant dans l'obscurité. Ainsi, de nombreuses familles avaient des salles à manger construites au sous-sol, près de la cuisine. Il n'est pas étonnant que la cuisine anglaise ne soit pas la plus esthétique ; ils avaient à peine vu leur nourriture pendant toutes ces années !
Quelque temps plus tard, les salles à manger ont été déplacées au premier étage. Bien entendu, et d’après tous les livres et films existant, les domestiques continuaient de prendre leurs repas au sous-sol.
Le phénomène « Freak Show »
Alimenté par la fascination pour l'horreur et l'anormal, une autre forme populaire de divertissement était le « Freak Show » (ndtl : le Spectacle de l’Étrange). Des performeurs à l’allure bizarre ou « bêtes de scène » avec toutes sortes d'afflictions faisaient le tour de Londres et des villes rurales pour divertir les gens dans tout le pays.
L'icône américaine P.T. Barnum est connu comme l’entrepreneur de spectacles le plus prospère de son temps. Heureusement, nous n'avons rien de tout cela aujourd'hui !
Le féminisme victorien
Les victoriennes guindées n'étaient pas un groupe décontracté ; les culottes bouffantes étaient donc assez radicales. Celles-ci ont été conçues pour couvrir toute la jambe, même en position assise, mais certaines militantes des droits des femmes ont choisi de les porter comme de vrais pantalons associés à une robe plus courte.
Bien qu'elles étaient énormes et gonflées, c'était probablement une option plus confortable. Alors qu'aujourd'hui les culottes bouffantes ont l'air assez ridicules, à l'époque, ils étaient assez radicaux. C'était l'Angleterre du XIXe siècle après tout !
Les régimes à la mode
Le célèbre « régime aérien » victorien était incroyablement populaire parmi les adolescentes et les jeunes femmes à l'époque. Comme vous pouvez l'imaginer, ce régime consistait essentiellement à jeûner, parfois même à ne pas boire d'eau car, bien sûr, quelle dame respectable oserait profiter d'un repas ?
Mollie Fancher était l'une des nombreuses filles à régime aérien célèbres de l'époque victorienne. Elle a affirmé qu'elle était restée sans nourriture pendant 14 ans. Certaines de ces filles, y compris Fancher, ont affirmé qu'elles avaient des pouvoirs magiques spéciaux. D'une manière ou d'une autre, le public a gobé ça.
Interdit aux enfants !
Nous connaissons tous le dicton disant que « les enfants doivent être vus et non entendus ». Allez, devinez de quelle époque il provient… Oui, tout à fait. Les bambins victoriens de la classe supérieure n'avaient pas beaucoup de contacts avec leurs parents et étaient pour la plupart élevés par des nourrices.
Les enfants étaient élevés avec des règles strictes et devaient toujours adopter le meilleur comportement, être bien élevés et, surtout, silencieux. Heureusement, ils ont bien vite ouvert les yeux à ce sujet…
Le cabinet d’aisance
Ce n'est qu'en 1870 que la plupart des familles riches eurent des toilettes intérieures dans leurs maisons. La plus grande attraction du cabinet d’aisance est la toilette. Révolution pré-industrielle, tout ce qui concernait la salle de bain impliquait des serviteurs et des seaux.
Cela semble assez peu pratique, si vous nous le demandez, et les pauvres serviteurs ! Cela explique pourquoi la plupart du temps, ils prenaient simplement des éponges pour se laver et couvraient les odeurs avec beaucoup de parfum.
Les « percées » médicales
La médecine et la science sont sans cesse établies sur des essais et des erreurs ; il y a bien une raison pour laquelle nous sommes arrivés si loin ! C'est pourquoi, en 1875, une approche pour prévenir la pneumonie consistait à se couvrir de feuilles de papier journal.
Cela donnerait à la personne une nuit de sommeil chaude et confortable et l'empêcherait de tomber malade. L'eau froide était également considérée comme la cause de nombreuses maladies. Heureusement, nous avons parcouru un long chemin depuis.
L’épidémie d’évanouissement
Les femmes portaient des corsets en os de baleine la plupart du temps, voire parfois en acier. Ces matériaux solides les ont aidées à obtenir ces petites tailles minuscules qui semblaient faire fureur à l'époque. Mais la pression autour de leur torse les faisait souvent s'évanouir… Les femmes s'évanouissaient dans toute l'Angleterre !
Au début, la raison de ces évanouissements étaient un mystère. Les femmes victoriennes étaient-elles facilement dépassées ? Mais non, c’était tout simplement qu’elles ne pouvaient pas respirer et que l'oxygène parvenait à peine jusqu’à leur cerveau.
Une pincée d’arsenic
Durant le XIXe siècle, l’arsenic, l’un des poisons les plus toxiques qui existent, n’était pas considéré comme une toxine mortelle. Il s’agissait plutôt d’un produit de beauté. Les femmes l'utilisaient à petites doses comme cosmétique anti-âge. Nous supposons qu'une femme en a appliqué un peu trop sur ses joues un soir et cela ne s'est pas très bien passé.
Peut-être que les médecins étaient trop investis dans l'hydrothérapie et la thérapie de choc pour réaliser les véritables effets de l'arsenic.
Portraits de famille tragique
À l'époque des mauvais soins de santé et de la faible espérance de vie, de nombreux parents se sont retrouvés à pleurer leurs enfants trop tôt. Ce fut l'une des plus grandes tragédies du XIXe siècle et, heureusement, les choses se sont améliorées au fil du temps. Toutefois, leurs méthodes de conservation des souvenirs étaient un peu étranges.
Les familles habillaient les membres de leur famille décédés (souvent des enfants) et prenaient des photos avec eux. Étrange, oui, mais c'était vraiment le seul moyen pour certaines familles de se souvenir de leurs proches.
La reine qui n’aimait pas les plats épicés
La reine Victoria méprisait la nourriture épicée mais, lorsque vous êtes le chef de tant de colonies, certains ajustements de palais doivent être faits – au moins pour des raisons de diplomatie. En tant qu'impératrice des Indes et dirigeante de l'Empire britannique, elle veillait à ce que du curry soit toujours disponible au cas où.
Les invités étaient souvent déçus car les plats n'étaient en réalité qu'un mélange d'ingrédients déjà cuits avec de la poudre de curry saupoudrée. À tous ces chefs autoproclamés, non, ce n'est pas tout à fait la bonne façon de préparer le curry.
Le pillage de tombe : une vraie carrière
Les scientifiques, les médecins et surtout les étudiants dans le domaine devaient apprendre la biologie sur de vrais corps humains… Mais où trouveraient-ils tous ces corps ? Peut-être que certains passionnés de science donneraient gentiment le leur après leur décès mais il n'y en avait tout simplement pas assez.
La solution ? Faire à appel à des pilleurs de tombes professionnels qui se faufilaient dans la nuit et déterraient des corps dans les cimetières de la ville. Les experts dans le domaine médical ont payé beaucoup d'argent pour cela, donc cela semblait être une profession décente. Si vous aviez un faible réflexe nauséeux, bien sûr…
La vente de femmes mariées
Le divorce était illégal en Angleterre jusqu'au décret de la Cause Matrimoniale de 1857. Mais cela ne signifiait pas que les gens n'avaient pas de problèmes de mariage et ne se séparaient pas avant cela. Seulement ils faisaient les choses un peu différemment. Naturellement, les sentiments de la femme n'étaient pas vraiment pris en compte.
Si un homme n'était pas satisfait de sa femme, il pouvait simplement l'emmener au marché et la vendre au plus offrant. Cela semble assez tragique, n'est-ce pas ? La vente elle-même était également tout un spectacle et souvent divertissante pour les foules.
Les additifs alimentaires mortels
Le GSM et le colorant alimentaire ne se sont rien comparés aux additifs alimentaires victoriens. De la craie et de l'alun étaient parfois ajoutés à la pâte afin de rendre le pain plus blanc. Même des choses comme de l'argile à pipe, du plâtre de Paris ou de la sciure de bois étaient ajoutés au mélange.
Les brasseurs étaient connus pour ajouter de la strychnine : une substance toxique utilisée pour les pesticides si leur bière manquait de houblon. Sans parler du plomb, qui était tout simplement partout. Le plomb rouge était même utilisé pour colorer le fromage de Gloucester et on se servait des sulfates de cuivre pour conserver les fruits, les confitures et le vin. Argh.
L’émigration des enfants
Le Royaume-Uni était submergé d'orphelins à l'époque. Selon l'écrivain et historienne Sarah Wise (via le Spitalfields Life), 30 000 enfants vivaient dans les rues de Londres en 1869. Des philanthropes fortunés ont créé des écoles pour enseigner aux enfants des compétences pratiques mais il était tout simplement trop difficile d'enseigner et d’employer tous ces enfants.
Une femme nommée Annie Parlane MacPherson a lancé un programme d'émigration. Elle a fondé le programme Home Children (ndlt : Maison des Enfants), envoyant des enfants pauvres et orphelins dans d'autres colonies de l'Empire britannique. Des milliers et des milliers de ces enfants ont été envoyés dans des fermes ou des maisons à travers le monde pour être ouvriers ou domestiques.
Des cheveux brûlés
Les cheveux bouclés faisaient fureur dans les années 1800, et le fer à friser en était à ses balbutiements. En fait, c'était essentiellement une paire de pinces qui devait être chauffée dans un feu. Le fer était si incroyablement chaud que les cheveux brûlaient. Les plaques chauves étaient un problème pour de nombreuses femmes victoriennes.
Étonnamment, les femmes pensaient que les thés et d’autres divers remèdes étaient la réponse à leurs parties chauves – et pas simplement de ne pas se brûler les cheveux. Certaines se sont même baignées dans de l'ammoniac, pensant que cela stimulerait leur croissance.
Les machines à nez
Le remodelage du nez n’est pas un phénomène des temps modernes. Bien avant les chirurgies plastiques, il y avait des entreprises qui fabriquaient des "façonneurs de nez" ou des "machines à nez". Ces engins métalliques étaient attachés au visage et pressaient le cartilage mou du nez pour le rétrécir ou le redresser.
Le Dr Sid, un chirurgien parisien de l'époque victorienne, a créé l'appareil et a rapporté qu'il avait réussi à presser le nez d'une patiente de 15 ans pendant trois mois jusqu'à ce qu'elle soit satisfaite des résultats.
Le premier arbre de Noël
L'arbre de Noël était en fait une tradition allemande et remonte aux années 1600. Ce n'est qu'en 1840 que la population anglaise l'a adopté et tout cela grâce à Albert, le mari allemand de la reine Victoria. Albert a apporté l'arbre emblématique au château de Windsor et l'a fait richement décoré. Ils étaient royaux, après tout !
Des coutumes plus festives sont par contre nées à l'époque victorienne, notamment l'échange de cartes de Noël, de cadeaux et même de biscuits de Noël. L'histoire derrière les biscuits de Noël, selon la légende, a été inventée par un confiseur londonien nommé Tom Smith qui s'est assis près du feu un soir, inspiré par les crépitements et les étincelles de la flamme.
La tendance de la beauté « Tuberculosienne »
Qui aurait cru qu'avoir l'air maladif était considéré comme stylé ? Eh bien, du moins c'était le cas pour certaines femmes à l'époque victorienne. Apparemment, les symptômes physiques de la tuberculose tels que la perte de poids, la peau pâle et les lèvres rougies faisaient fureur.
À tel point que les femmes contractaient volontairement la maladie ! Tu parles d'un sacrifice de style...
Des cadavres comme sirop contre la toux
Nous espérons que vous ne mangez rien pendant que vous lisez ceci... À l'époque victorienne, la « médecine des cadavres » était extrêmement populaire parmi ceux qui cherchaient désespérément à guérir leurs maux.
Il était largement admis qu'en mangeant des parties du corps du défunt, vous seriez guéri de tout ce dont vous souffriez. Mélanger un crâne humain avec du chocolat était un traitement particulièrement populaire.
Lésions oculaires
Préparez-vous à ce que vos yeux vous piquent simplement en lisant ceci sur cette torture... euh... traitement.
Les femmes qui décrétaient que leurs yeux n'étaient pas assez brillants ou que leurs pupilles n'étaient pas assez dilatées ont décidé de mettre de la belladone et du jus de citron directement sur leurs pupilles. Sans surprise, cette méthode a eu l'effet inverse que prévu et a plutôt causé de la cécité et des lacérations.
Éblouis par les insectes
Alors que la plupart d'entre nous ont une mini-attaque de panique lorsque nous voyons un insecte sur nos vêtements, à l'époque victorienne, les ailes de coléoptère étaient considérées comme très chics.
Étonnamment, aucun coléoptère n'a été blessé dans cette intéressante tendance de la mode des insectes. Les « récolteurs d'ailes » n'enlevaient les ailes du coléoptère qu'une fois qu'ils étaient morts après la saison des amours.
La menstruation : une très mauvaise époque
La menstruation n'est pas un moment amusant pour quiconque possède un utérus. Cependant, au moins aujourd'hui, les serviettes hygiéniques et les tampons ont rendu la gestion de cette période du mois un peu plus facile.
À l'époque victorienne, sans ces inventions pratiques, les femmes étaient obligées d'utiliser de la laine de mouton et du saindoux pour fabriquer leur propre version d'un tampon... Innovant ? Absolument. Sanitaire ? Discutable.
Cela vous va comme un gant !
Quoi de plus terrifiant que de se réveiller à côté de quelqu'un portant un gant en caoutchouc ou un masque de toilette de l'époque victorienne ?
Alors que le but du masque était d'induire une transpiration excessive pour augmenter la circulation, il semblait également terrifier les membres de la famille des porteurs de masque.
Ce qui amène à…
Nous supposons qu'il est facile de regarder en arrière avec le recul de notre côté et de se demander « mais à quoi pensaient-ils !? » Il était courant pour les femmes victoriennes d'utiliser des produits cosmétiques à base de plomb.
Il y avait un effet secondaire – maintenant connu – à se poudrer le visage avec de la poudre de plomb. Bien qu'elle ait aidé à obtenir ce teint pâle si populaire à cette époque, la pratique a ensuite entraîné des paralysies.
La saison des rencontres
Trouver la personne idéale était beaucoup plus compliqué pour les célibataires de l'époque victorienne. Tous les liens romantiques étaient créés pendant « La Saison ».
Les filles éligibles étaient présentées lors d’un « bal des débutantes » pour signaler à la société qu'elles étaient prêtes à se marier. Les applications de rencontres ne sont finalement pas trop mal aujourd’hui.
Perdre du poids grâce aux vers
Nous avons tous entendu parler des différentes techniques pour suivre la perte de poids… Mais les VERS ? Non non non !
Oui, à l'époque, vous pouviez prendre une pilule contenant un ténia. Oui, vous avez bien lu. Un ténia. L'idée sous-jacente était que le ténia se nicherait dans votre intestin et engloutirait tous les aliments que vous mangerez, entraînant une perte de poids.
Problème de contours
La jupe à cerceaux était LA tenue tendance à porter durant l'époque victorienne. Plus elle était large, meilleure elle était !
Cependant, ces jupes à crinoline se sont avérées nocives. En raison de la taille ridicule des jupes, les femmes perdaient souvent leur perception de la profondeur. Cela signifiait que tomber dans les escaliers et se tenir trop près d'une cheminée était un problème trop courant.
La mèche de cheveux : un cadeau très tendance !
Les gens de cette époque avaient décidé qu'offrir à un être cher éloigné une photo d'eux-mêmes dans un médaillon n'était tout simplement pas suffisant. Non, ils devaient y inclure une mèche de leurs cheveux !
Les accessoires fabriqués à partir de cheveux humains faisaient fureur. Bien sûr, c’était principalement réservé à la commémoration des êtres chers mais cela n'a pas empêché les fashionistas de garder les cheveux de leurs proches tout au long de l'année.
Au revoir, Birdie
Il était inconcevable qu’une femme victorienne sorte de chez elle sans un chapeau sur la tête. Malheureusement, en raison d'une tendance moins favorable aux oiseaux, de nombreux amis à plumes ont été tués afin d'être utilisés comme ornements de chapeaux à la mode.
La mode des plumes était si populaire qu'elle a provoqué une véritable chasse aux populations d'oiseaux !
La mode des maxi-sourcils
Semblable à la tendance beauté d'aujourd'hui, les femmes victoriennes adoraient les sourcils définis. Cependant, si vous n'étiez pas né avec des sourcils à la Cara Delivinge, vous deviez vous tourner vers une assistance chimique.
Pour obtenir de beaux sourcils épais, il était recommandé de frotter du mercure – oui, du mercure toxique – sur vos sourcils tous les soirs. Dire que cela fait sourciller est un euphémisme !
Les maux des rails
Les théories médicales de l'ère victorienne n'étaient pas vraiment en béton. Certains médecins ont fait valoir que la cause d'un récent point de dépression mentale était causée par… le chemin de fer.
Les médecins pensaient que le bruit intense du train et son mouvement inconfortable faisaient littéralement perdre la tête aux passagers. Heureusement qu'ils n'avaient pas encore entendu parler d'avions.
Des chapeaux nocifs
Donnant vie au personnage de Lewis Carrol « Le Chapelier fou », les hommes de l'époque victorienne portaient des chapeaux traités au mercure.
Oui, le mercure était utilisé pour adoucir la fourrure de lapin utilisée pour enduire les chapeaux. Ceux qui sont entrés trop en contact avec le mercure ont malheureusement dû faire face à divers effets psychologiques.
Les égouts de rue
Si vous étiez là à l'époque victorienne, il aurait été sage d'éviter à tout prix la Tamise. L’absence de systèmes d'épuration signifiait que des TONNES de déchets humains étaient déversées dans la rivière TOUS LES JOURS.
Malgré cela, les gens de cette époque utilisaient la Tamise comme principale source d'eau potable... Ouaip.
Petit mots d’amour
À l'époque victorienne, il n'était pas approprié pour les célibataires de la haute société de flirter les uns avec les autres à moins qu'un chaperon ne soit impliqué.
Pour contourner ces interdictions, les gens se glissaient des cartes avec des messages affectueux. De nos jours, vous pouvez envoyer à votre béguin un texte en quelques secondes, ce qui est en quelque sorte beaucoup moins romantique.
Des sous-vêtements sacrés
Ce qui peut surprendre pour cette époque victorienne plutôt réglementée et conservatrice, ce sont les sous-vêtements ouverts à l’entrejambe qui étaient extrêmement populaires.
Ok, c'était donc pour être plus fonctionnel qu’aguicheur. En raison des couches excessives que les femmes devaient porter, elles avaient besoin d'une paire de sous-vêtements faciles d'accès pour aller aux toilettes.
Ô saint maïs !
Nous avons tous grandi avec les céréales cornflakes de Kellogg’s dans nos bols de petit-déjeuner.
En plus d'être un bon apport pour la journée, les céréales avaient un autre étrange but à l'époque victorienne. John Harvey Kellogg, le créateur des céréales, a suggéré que les céréales pourraient être utilisées pour étouffer toute pensée sexuelle inappropriée.
Des dents terrifiantes
L’odontologie n’est pas une science faite pour les âmes sensibles. Toutefois, les prothèses victoriennes sont d’un tout autre niveau de morbidité.
Si vous aviez besoin de nouvelles dents, vous vous retrouviez avec des dents de cadavre dans la bouche. Berk !
Une position inconfortable
Donner naissance à des enfants « attrayants » qui avaient de bonnes chances d'être mariés plus tard dans la vie était une priorité absolue à cette époque.
Les parents victoriens croyaient que certaines positions pendant les rapports sexuels assuraient la beauté de leur progéniture.
Des couvre-tétons en plomb
Il était courant pour les femmes qui allaitaient de porter des couvre-tétons en plomb. Il s'agissait d'une tentative d'atténuer la douleur et les fuites.
Malheureusement, le plomb étant une substance toxique, les cache-tétons ont fini par empoisonner les femmes ainsi que leurs nourrissons.
Tomber en pâmoison
Comme les femmes de l'époque victorienne avaient très peu de façons d’exprimer leurs émotions, elles ont développé des façons plutôt étranges de le faire.
Un moyen efficace de faire savoir à un prétendant potentiel que vous étiez intéressé était de vous évanouir. Ouais. Littéralement, juste de vous évanouir... Peut-être que l'homme était censé attraper la célibataire évanouie pour un effet dramatique ?
Le choix d’une chaise
La vie était très différente pour les hommes et les femmes à l'époque victorienne. Et cela comprenait les meubles sur lesquels ils étaient assis ! Aussi étrange que cela puisse paraître, il y avait des chaises conçues pour les hommes et des chaises conçues pour les femmes.
Les chaises pour hommes étaient conçues pour être douces et confortables, tandis que les chaises pour femmes étaient rigides pour garantir une bonne posture. Cette information nous a presque fait tomber de nos chaises !
La bonne heure pour un mariage
Bien sûr, l'ère victorienne était remplie de règles ridicules mais celle-ci est la cerise sur le gâteau (de mariage). Il était ILLÉGAL d'avoir une célébration de mariage après midi.
Sérieusement ? ILLÉGAL ? Les législateurs victoriens n'avaient-ils pas de meilleures choses à faire ? Des problèmes plus importants à régler ? Les droits des femmes, peut-être ? Normaliser l'hygiène publique ? Offrir une bonne éducation aux enfants, quelle que soit la classe dans laquelle ils sont nés ?
Drôles de cartes de Noël !
Nous en sommes tous venus à associer Noël à la joie et à la bonne humeur, ce qui inclut l'envoi à nos proches d'une joyeuse carte de Noël.
Eh bien, durant l’époque victorienne, c'est devenu à la mode d'envoyer des cartes de Noël plus macabres que joyeuses. Il était courant que ces cartes présentent des animaux morts et d’étranges figures anthropomorphiques... Joyeux Noël !
Le traitement des humeurs
Les théories et les traitements médicaux victoriens étaient au mieux étranges. Tout était basé sur l'idée que chaque personne était composée de quatre « humeurs » (phlegme, bile jaune, sang et bile noire) qui dirigeait sa santé.
Si vous étiez malade, on croyait qu'une de vos « humeurs » était déséquilibrée et on vous traitait en égalisant vos autres « humeurs ».
Des rues très collantes
Un manque de priorisation de l'hygiène et de l'élimination des ordures à l'époque victorienne a entraîné des rues très sales. Il n'était pas rare que les robes des femmes ramassaient des déchets (y compris des matières fécales, de la vieille viande et de la boue) après une promenade sur la route.
Cela fait se demander ce qui a pris si longtemps aux chaussures à semelle compensée pour faire leur apparition. Ou pourquoi les robes n'étaient pas plus courtes. Ou pourquoi les gens envisagaient de simplement marcher dans la rue.
Attractions humaines
Envie de passer un bon moment ? Que diriez-vous d'un voyage agréable à une foire locale où vous pourrez profiter de jeux, de pommes d'amour et d'un spectacle ou deux ? Seulement si nous parlons des temps modernes. C'est-à-dire qu'un tel endroit fournissait des attractions très différentes à l'époque victorienne.
Une tendance vraiment horrible de l'ère victorienne était de traiter les personnes qui semblaient différentes comme des attractions humaines. Cela comprenait le garçon au visage de chien. L'enfant souffrait d'une maladie qui lui faisait pousser un excès de poils sur le visage et le corps.
Le théâtre de la mort
La sécurité publique n'était pas une priorité à l'époque victorienne. Cela signifiait que les espaces publics comme les théâtres n'étaient pas équipés d'issues de secours ou d'escaliers de secours.
Comme vous pouvez l'imaginer, les lanternes, les scènes en bois et les rideaux du décor représentaient un danger d'incendie inéluctable. Lorsqu’un feu se déclarait, le public n'avait aucun moyen de s'échapper et périssait souvent dans une bousculade ou les flammes.